En partenariat avec l’ONG MOACOSI (Miss Oumy à cœur ouvert solidarité internationale), Noureddine Hamri, élève-ingénieur de deuxième année et président de GaSole du campus de Châlons-en-Champagne, et son équipe de 15 étudiants, souhaitent dans le cadre associatif, venir en aide aux écoliers du village sénégalais de Diamniadio.
Noureddine, quelques mots sur GaSole ?
L’association GaSole (Gadzarts Solidaires) permet aux étudiants d’entreprendre des actions humanitaires en montant des projets en faveur de l’égalité des chances. Grâce à sa présence sur quelques campus, GaSole s’investit à la fois dans des projets locaux, nationaux ou internationaux. À Châlons, l’association compte 16 étudiants.
« Une volonté d’agir pour une cause solidaire »
Avec mes camarades, nous avions la volonté d’agir pour une cause solidaire mais nous nous sommes vite aperçus qu’il était difficile de porter un projet sans l’aide et l’expertise de personnes se trouvant dans ce milieu. C’est pour cette raison que nous avons noué un partenariat avec l’ONG (organisation non gouvernementale) MOACOSI (Miss Oumy à cœur ouvert solidarité internationale) basée à Créteil. Depuis sa création en 2012, cette ONG a pu réaliser de nombreux projets dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’action sociale.
« Un partenariat solidaire »
Grâce à un membre de l’association, j’ai eu la possibilité de rencontrer Oumy Niang, la fondatrice de MOACOSI. Au cours de notre riche entretien, nous avons vu tous les deux les avantages de ce partenariat solidaire. Oumy pouvait en effet m’apporter toutes ses compétences au niveau organisationnel mais également sa connaissance du terrain. Les compétences techniques acquises au cours de notre scolarité Arts et Métiers et notre capacité à travailler en groupe constituaient notre contrepartie.
« L’éducation est un pilier fondateur du développement économique, social et sociétal »
Nous avons pour projet de nous rendre dans le village isolé de Diamniadio, au Sénégal, afin de rénover une école primaire. Les murs sont déjà existants mais il y a de nombreux aménagements à faire afin de garantir un lieu sécurisé aux écoliers. Le choix de rénover une école n’est pas le fruit du hasard. En effet, MOACOSI et GaSole partagent la même conviction : en plus d’être un droit fondamental, l’éducation est un pilier fondateur du développement économique, social et sociétal. Il faut briser le lien entre la pauvreté et le faible taux d’alphabétisation ; l’éducation contribue en effet à accroître la richesse d'une économie. Au-delà de ces considérations mercantiles, l’école est un moyen de connaître le monde qui nous entoure et ainsi d’acquérir un solide socle culturel.
« Nous serons en lien direct avec les villageois »
Nous devons partir fin juin et revenir début septembre. Nous serons en lien direct avec les villageois car nous logerons chez eux. Ce sera une immersion totale. Par ailleurs, nous n’arriverons pas les mains vides. Grâce à divers dons, nous allons ramener du matériel scolaire (cahiers, stylos, etc) mais également des ordinateurs et différents appareils connectés. À l’heure du digital, il s’avère en effet essentiel d’avoir une première approche de ces outils.
« Notre ambition est altruiste »
Nous avons calculé un budget de 8 900 euros pour notre projet global. Cette somme inclut l’ensemble des coûts liés aux matériaux nécessaires à la rénovation de l’école primaire. Tout le monde peut nous soutenir via le site « le pot commun» en nous versant la somme désirée. Grâce à notre page Facebook, nous communiquerons sur l’avancée des travaux au jour le jour. Par ailleurs, nous ne voyons pas cette aventure comme un désir exotique de venir aider des personnes dans le besoin. Notre ambition est altruiste et nous voulons qu’elle dure dans le temps. Dans l’idéal, nous souhaiterions que les futurs élèves-ingénieurs continuent sur cette voie et pérennisent le partenariat.