Noémie et Hubert : interview de deux étudiants en double-diplôme franco-allemand

Noémie et Hubert, étudiants ingénieurs en double-diplôme d'ingénieur franco-allemand
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Noémie Bertrand et Hubert Duthoit sont étudiants en deuxième année du Programme Grande École sur le campus de Metz. Ils sont tous les deux engagés, depuis leur entrée à Arts et Métiers, en double-diplôme franco-allemand avec le Karlsruher Institut für Technologie (KIT).

Quel « parcours » en allemand avez-vous ?

Hubert Duthoit : Je n’ai pas fait de classe européenne et je n’ai pas de parent allemand. J’ai simplement fait de l’allemand en LV2, que j’ai même dû interrompre durant mes années de prépas. 

Noémie Bertrand : Mon parcours est un peu original ! J’ai fait Abibac au lycée, un parcours permettant l’obtention du baccalauréat et de son équivalent allemand, puis je suis allée faire une triple licence entre la France, l’Allemagne et la Belgique. Nous changions de pays et d’université tous les semestres. Je suis entrée aux Arts et Métiers par le concours passerelle.

Pourquoi avoir opté pour ce double-diplôme international ?

Hubert Duthoit : J’ai toujours visé l’Allemagne pour rester en Europe, proche de ma famille et de mes amis, tout en pratiquant l’allemand et l’anglais.

Noémie Bertrand : J’ai habité longtemps en Alsace, et j’ai bien vu que les ingénieurs parlant à la fois français et allemand sont très recherchés. Je voulais pouvoir continuer dans l’allemand et dans l’ingénierie.

Le KIT est un diplôme mondialement reconnu, qui me permettra aussi d’aller travailler en Suisse.

Qu’est-ce qui différencie ce double-diplôme d’un autre ?

Hubert Duthoit : Ce double-diplôme est reconnu à l’échelle européenne et sert de tremplin pour accéder rapidement au monde de l’ingénierie à l’international.

Noémie Bertrand : Ceux qui en ont besoin peuvent bénéficier de cours de soutien en allemand avant le départ.

Doutez-vous parfois d’avoir le niveau suffisant en allemand pour suivre ce double-diplôme ? 

Hubert Duthoit : Oui, bien sûr ! D’ailleurs, je suis en cours de renfort pour obtenir le DAF niveau B2, le test de langue obligatoire pour poursuivre la scolarité en Allemagne. Je me rassure en me disant que je ne suis pas le seul.

Il y a une profonde solidarité entre les élèves engagés dans ce double-diplôme. On s’encourage les uns les autres. 

Noémie Bertrand : J’ai déjà étudié pendant plus de deux ans en Suisse et en Allemagne donc je pense que je m’en sortirai !
 

Quelques particularités du double-diplôme franco-allemand avec le Karlsruher Institut für Technologie (KIT)

Un double-diplôme accessible dès la première année du PGE.
Une préparation renforcée en première et deuxième année avec par exemple : 

  • Des cours d’allemand renforcés, 
  • Des cours en allemand en 1A et 2A : conception de systèmes, transfert de chaleur, mécanique des fluides, etc.
  • La production de livrables en allemand, 
  • Une visite de Karlsruhe en lien avec les étudiants sur place.

Une bourse spécifique délivrée par l’Université franco-allemande, qui garantit également l’excellence du double-diplôme.
Un double-diplôme adossé à un institut de Recherche commun entre Art et Métiers et le KIT : l’institut franco-allemand pour l’industrie du futur

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