Youval Ouaknine, Yoann Quantin et Antoine l'Heureux (Li 219) ont remporté la première édition du championnat de France des Grandes Ecoles du jeu de dames, organisé par la Fédération Française le 27 mai dernier.
Des grandes UAI virtuelles au championnat de France des Grandes Ecoles
Arts et Métiers et le jeu de dames, c’est une histoire qui débute en 2020 lors des Grandes UAI (Grandes Union Athlétiques Intergadzariques) ! Lors de cette édition, 4 campus s’étaient affrontés autour du damier, laissant la place de vainqueur au campus de Bordeaux. Cette année, les lillois ont pris leur revanche en participant au 1er championnat de France des Grandes Ecoles. Face aux 5 autres écoles participantes (ENSG-géomatique, Mines ParisTech, Ecole de l’Air, ESCP Business School et l’Ecole Navale), ce sont les 3 élèves ingénieurs lillois qui ont remporté la première place. Philippe Jeanneret, vice-président de la Fédération Française du jeu de dames précise « Par ce tournoi, nous souhaitions décloisonner le jeu de dames, sport de l'esprit méconnu du monde universitaire et l’implanter davantage dans ce milieu. La finale a été tendue, et le suspense était au rendez-vous ! » Après une première phase de qualification Youval, Yoann et Antoine ont en effet disputé une quinzaine de parties. 3 parties supplémentaires ont dû être disputées pour départager l’Ecole Navale et l’équipe des Arts et Métiers. Les futurs ingénieurs peuvent savourer leur victoire !
Vers un damier innovant ?
Youval, élève ingénieur Arts et Métiers, joue aux Dames depuis ses 6 ans. Passionné du damier, l’élève ingénieur a d’ailleurs proposé un projet dans le cadre de ses études à ses enseignants et son groupe : Concevoir un damier électronique permettant des parties mi- virtuelles, mi- présentielles et adaptées aux personnes malvoyantes. Encadré par Christophe Giraud-Audine et Philippe Costes, enseignants sur le campus de Lille, ce projet a permis la réalisation d’un prototype à échelle 1 qui a pu être testé. Les élèves espèrent dorénavant que cette passion du jeu de dames puisse motiver d’autres élèves pour les années suivantes.