Comment réduire l’impact carbone des Travaux Pratiques ? C’est ce sur quoi ont travaillé les quatre étudiants lauréats de l’axe Industrie de la Cérémonie Arts et Métiers pour la Transition Énergétique organisée par l’Union des Élèves.
Réduire l’impact carbone des travaux pratiques des étudiants ingénieurs
Alice Juan, Raphaël Julien-Laferrière, Juliette Langrognet et Lucas Stoppa sont étudiants en début de 2e année lorsqu’ils décident de proposer un projet sur l’axe « Industrie » dans le cadre de la CAMTE. Ils choisissent de travailler sur la réduction de l’impact carbone des ateliers qui comprennent les équipements industriels du campus de Metz.
Ils expliquent : « On a commencé par discuter avec les techniciens, enseignants et ingénieurs pour avoir une vue globale du fonctionnement et des problématiques. Puis nous avons choisi de nous concentrer sur les TP de Première année qui font intervenir tous les procédés. ».
Analyse de l’impact carbone et proposition de solutions moins énergivores
Les lauréats ont aussi procédé au calcul de l’empreinte carbone équivalent CO2 émise au cours d’un an par les TP : « Mme Chevret, notre enseignante référente nous a aiguillé vers un outil d’analyse du cycle de vie appliqué au parcours de TP d’un élève de 1re année. L’étude a été décomposée atelier par atelier. Nous avons fait ressortir les éléments qui émettaient le plus de carbone, suite à la réalisation d’un inventaire du cycle de vie puis une analyse simplifiée du cycle de vie et proposé aux enseignants référents des solutions comme une plus grande interdépendance des TP. »
Des solutions qui ont déjà été mises en place en TP de soudage. Un élément primordial aux yeux des étudiants qui ont à cœur de proposer des solutions réalistes :
L’idée est de proposer des changements pas trop contraignants et validés avec les enseignants et techniciens concernés. Il faut que les propositions soient acceptées pour que ça puisse perdurer.
Faire émerger de futurs projets étudiants sur le développement durable
La question de la transmission de leur savoir les préoccupe sur tous les points : « Nous souhaitons mettre en place une collecte des pièces de TP dans la résidence étudiante pour les recycler. Nous pensons aussi faire un atelier de sensibilisation des étudiants sur le coût écologique des activités industrielles pour qu’ils puissent apporter cette sensibilité lorsqu’ils seront en entreprise. Pour finir, nous avons consigné les pistes de sujets possibles pour que d’autres étudiants puissent y trouver l’inspiration dans les années à venir. ».
Réduire l’empreinte carbone des bâtiments : un deuxième projet mené sur le campus
Si Bérénice Bembnista, Daphné Parlebas, Cassandra Prudnikov et Margaux Renouf n’ont pas décroché de prix, elles n'en ont pas moins travaillé sur la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments avec : l’optimisation du système de chauffage des halles techniques, la sensibilisation des usagers du campus à la consommation énergétique des bâtiments ainsi que celle des étudiants pour la résidence.
Tout comme leurs homologues, elles ont proposé des solutions techniques et des actions de sensibilisation des usagers. Lesquelles ? Par exemple : un système permettant de faire redescendre l’air chaud des halles ou l’implémentation de widgets sur les ordinateurs du campus afin d’afficher en temps réel la consommation énergétique (une mesure qui devrait pousser les usagers à adopter un comportement moins énergivore).
De plus, leurs travaux ont permis de mettre en place des sondes de température connectées dans des endroits clés, permettant une gestion plus fine du chauffage des halles.