« Arts et Métiers et le KIT ont beaucoup à s’apporter mutuellement »

Jean-Rémy Chardonnet est enseignant-chercheur à l’institut de Chalon-sur-Saône depuis 2011. Il en est aujourd’hui le directeur adjoint.
Actualité

Jean-Rémy Chardonnet vient d’être nommé responsable de l’institut franco-allemand pour l’industrie du futur, une structure créée par Arts et Métiers et le KIT.

Quel est l’objectif de l’institut franco-allemand pour l’industrie du futur ?

Un double-diplôme existe entre le campus Arts et Métiers de Metz et KIT depuis 25 ans. L’institut a lui été créé en 2016 pour développer les interactions entre les chercheurs Arts et Métiers, tous campus confondus, et ceux du KIT.
Des workshops sont organisés régulièrement autour de trois axes : réalité augmentée/réalité virtuelle, systèmes de production et fabrication avancée. Une 4e thématique plus transverse est aussi au cœur de nos travaux : l’intelligence artificielle. 
Dans le cadre de ce partenariat, je suis parti un an au KIT en 2019, ce qui a beaucoup resserré les liens avec mes collègues allemands et m’a donné envie de développer encore davantage nos collaborations.

Qu’apporte ce partenariat à Arts et Métiers et au KIT ?

Le KIT et Arts et Métiers sont deux établissements avec des forces complémentaires.
Le KIT a des liens étroits avec l’industrie allemande, à la pointe de l’industrie du futur avec des leaders mondiaux comme Bosch, SAP ou Siemens.
Arts et Métiers cherche à former des ingénieurs leaders des industries responsables, ce qui apporte une composante importante liée à la « responsabilité sociétale et environnementale », et capables d’innovations qui font la force de l’établissement dans, par exemple, les « procédés de fabrication » ou encore la « digitalisation du cycle de vie ».
Développer notre coopération est donc important car les deux établissements ont beaucoup à s’apporter mutuellement.

Quels types de projets voulez-vous développer ?

L’institut franco-allemand a déjà une importante activité de recherche.
Aujourd’hui, au-delà du double diplôme qui existe à Metz, on pourrait développer des formations en génie industriel, en robotique ou dans les technologies immersives par exemple. Proposer des programmes communs de formation continue est aussi une piste intéressante.
Enfin, on pourrait s’inspirer en l’adaptant de ce qui est proposé en entrepreneuriat avec TAMU car le développement de start-up est aussi une force du KIT.

Son activité à l’institut de Chalon-sur-Saône

Jean-Rémy Chardonnet, directeur adjoint de l’institut de Chalon-sur-Saône, s’est spécialisé dans le domaine de la réalité virtuelle/augmentée.
Il participe au projet ANR Team-Sport dont l’objectif est d’induire un positionnement identitaire des joueurs de très haut niveau dans une équipe.
Il encadre également plusieurs thèses : une avec Renault pour évaluer les biais cognitifs entre un prototype physique de véhicule alors que sa maquette numérique connaît des modifications permanentes ; une autre avec Cegelec afin de valider la simulation de gestes complexes en réalité virtuelle.
Dans le cadre du collège doctoral franco-allemand, il est impliqué dans deux autres thèses, dont une soutenue, en lien avec la réalité virtuelle/réalité augmentée et l’intelligence artificielle.

Dernières actualités

De novembre 2024 à mars 2025, venez parler orientation en rencontrant personnels et étudiants Arts et Métiers sur des salons étudiants.

Actualité, Formations

En 2025, les campus et instituts Arts et Métiers vous invitent à vivre une expérience unique lors de leurs Journées Portes Ouvertes exceptionnelles !

Actualité

Les relations entreprises à l’honneur sur le campus d’Angers pour la rentrée !

Actualité, Entreprise

Après un BUT en Mesures Physiques, Rita est entrée à Arts et Métiers par le concours Ambition Ingénieur lancé l’an dernier.

Formations, Témoignage, Focus