Interview : Adrien DA COSTA BRANCO, ancien étudiant du MS Sûreté Nucléaire

Adrien DA COSTA BRANCO, ancien étudiant du MS Sûreté Nucléaire Arts et Métiers
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Adrien DA COSTA BRANCO, ingénieur nucléaire chez l’ANDRA et ancien élève en Programme Ingénieur de Spécialité sur le campus d'Aix-en-Provence a suivi le Mastère Spécialisé "Sûreté Nucléaire" en 2022-2023.

Découvrez son témoignage...

Peux-tu te présenter ? 

Bonjour, je m'appelle Adrien Da Costa Branco et je suis ingénieur de sûreté exploitation à l’ANDRA.

Quelles sont tes missions au sein de l’ANDRA ? 

Au sein du département Sûreté Environnement, je suis rattaché au service « études de sûreté » qui a en charge la réalisation en matière de sûreté de toutes les études des centres existants de l'ANDRA. Donc du CSM, du CSA et du CIRS qui se trouvent dans l'Aube et également dans la Manche. Et enfin sur le projet Cigéo qui est un projet de centre de stockage en couches géologiques profondes de déchets radioactifs de hautes et moyennes activités. Plus précisément, je suis en charge des études de dispersion et de confinement des matières radioactives.

Quel MS as-tu suivi ? Et pourquoi celui-ci ? 

J'ai intégré le Mastère Spécialisé en Sûreté Nucléaire après avoir réalisé mes trois années de formation d'ingénieur de spécialité mécanique (P.I.S) que j'ai fini en 2021 au campus des Arts et Métiers d'Aix en Provence. Après m’être renseigné sur différentes formations liées au nucléaire en France, j’étais à la recherche d’un métier qui ait du sens et me suis orienté vers ce Mastère Spécialisé qui était dans mon campus.

Qu’est-ce que t’a apporté ce Mastère Spécialisé ? 

Ce BAC+6 m'a fait découvrir ce qu'était la culture de sûreté nucléaire qui englobe de nombreuses notions indispensables au métier d'ingénieur en sûreté nucléaire. Ça permet d'avoir une compréhension concrète du cadre réglementaire français et international. Ce sont des notions indispensables au jour le jour, que l'on voit en cours sur la théorie que l'on applique concrètement durant notre mission en entrepris durant six mois minimums.

Quel est ton meilleur souvenir ? 

Alors mon meilleur souvenir reste la visite de l'Usine Orano de Pierrelatte. On se rend vraiment compte du soin apporté aux process de l’industrie nucléaire quand on visite ce type d'industrie, ça nous a beaucoup apporté : on a pu poser beaucoup de questions aux personnes qui nous ont fait visiter l'entreprise et c'était vraiment très enrichissant.

Pourquoi recommandes-tu cette formation ? 

Je recommanderais cette formation tout d'abord pour la qualité des intervenants qui sont majoritairement des professionnels de l'industrie nucléaire, et ils ont vraiment beaucoup de choses à nous transmettre. Deuxièmement aussi pour la qualité de l'accompagnement, du Centre de Formation et du campus d'Aix en Provence et troisièmement donc pour l'attractivité du secteur, car il y a une forte employabilité.

Quels sont tes conseils pour les futurs étudiants du MS Sûreté Nucléaire ? 

Je recommanderais à tous les étudiants qui auraient envie de poursuivre dans ce secteur, de s'y intéresser : il y a beaucoup de littérature en France mais aussi de s'inscrire à des journées portes ouvertes ou à des visites de centres nucléaires, de production d'électricité. EDF le fait, le CEA ouvre ses portes pour le public et en tant que citoyen. On apprend beaucoup avec des personnes qui travaillent dans ce secteur.

Si tu devais résumer ton année en 1 mot ?

En un mot, ce serait “enrichissante” puisqu'elle m'a fait découvrir beaucoup de choses sur un milieu qui me passionnait et sur des choses que je n'imaginais même pas. Mais également une culture de sûreté avec une attitude interrogative qui permet vraiment de se poser des questions. Dans chacun des travaux que l'on peut mener : au sein de son métier, au sein du projet que j'ai pu réaliser durant six mois et c'est vraiment quelque chose qui m'a beaucoup appris.

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