EMPOWER3D : rendre l’ingénierie attrayante dès le plus jeune âge

EMPOWER3D : rendre l’ingénierie attrayante dès le plus jeune âge
Actualité

Former les élèves de primaire à l’impression 3D, c’est le défi que se donne le projet Erasmus+ coordonné par Arts et Métiers qui a débuté le 16 septembre dernier.

Parce que les élèves de primaire seront les ingénieurs de demain, EMPOWER3D a à cœur de faire découvrir à de jeunes élèves de tous genres et horizons l’ingénierie du futur, en plaçant au cœur de leurs travaux la transition environnementale : « L’ambition du projet est de faire comprendre aux enfants que l’ingénierie peut être une partie de la solution de la transition écologique. Le but étant qu’ils aient envie de continuer plus tard dans ce domaine. » explique Léopold Boyart-Bienenfeld, manager de projets européens à la DGARI.

Des partenaires européens aux expertises complémentaires

« EMPOWER3D prend la suite du projet Manufacturing a Healthy Future (AMHF), reprend Léopold Boyart-Bienenfeld. Nous travaillons avec deux partenaires européens, l’Irlande avec l’University College of Dublin et la Tchéquie avec Masarykova Univerzita. L’université irlandaise était déjà avec nous sur le projet AMHF et connait donc bien les enjeux d’EMPOWER3D. »
L’université Masarykova abrite une faculté de pédagogie qui forme les professeurs des écoles et possède une expertise en robotique et impression 3D.
L’université de Dublin, elle, est responsable du groupe de travail sur le training des professeurs sur la formation de la conception et l’impression 3D. Elle s’occupe également de rédiger toute la documentation, notamment un guide.
« Grâce à EMPOWER3D, nous avons déposé également d’autres projets avec l’University College of Dublin et nous explorons de nouvelles possibilités de coopération » s’enthousiasme Léopold Boyart-Bienenfeld.

Dépasser les frontières

EMPOWER3D s’intéresse davantage qu’AMHF à la pérennisation du projet et comment le porter plus loin. L’idée est de réaliser un travail sur des tutoriels vidéo qui peuvent être vus de façon autonome par des professeurs partout en Europe. Ils peuvent ainsi s'entraîner à utiliser une imprimante 3D et découvrir des modèles d’objets qu'il est possible de construire avec une machine. Le but étant que chacun se saisisse de ces problématiques et porte l’ambition du projet de son côté : « Les vidéos seront en anglais donc on peut même espérer une diffusion dans le monde dans un second temps », ajoute Léopold Boyart-Bienenfeld.

Des rencontres régulières

Il y aura trois réunions en présentiel sur l’ensemble de la durée du projet. Le kick off a eu lieu le 26 septembre à Paris. La prochaine aura lieu au début de l’année scolaire 2025-2026 en Tchéquie, puis un bilan à la toute fin du projet en Irlande. L’idée est d’alterner les rencontres dans les pays des trois partenaires.
Concernant le lancement sur le campus de Paris, les membres se sont retrouvés pour discuter revue des groupes de travail, rappel des objectifs et du budget, répartition des tâches et organisation avec les partenaires européens.
L’après-midi était davantage consacré à la partie dissémination, avec les premiers éléments réalisés par Mathilde Destelle, graphiste multimédia d'Arts et Métiers : un logo et une charte graphique haute en couleur et rappelant l’enfance, cible du projet.

 

EMPOWER3D d’une durée de deux ans fait partie du programme Erasmus+ et rassemble un consortium de trois pays européens, la France avec Arts et Métiers, la Tchéquie avec Masarykova Univerzita et l’Irlande avec l’University College of Dublin.
Son objectif est de promouvoir les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) dans les écoles primaires en rendant l’apprentissage ludique. Par le biais de l’impression 3D, enseignants et élèves travaillent ensemble autour d’un projet créatif. Ils expérimenteront l’utilisation de matériel, d’équipement ainsi que le raisonnement et le travail d’équipe nécessaires à toute expérience scientifique.
Le challenge EMPOWER3D implique tous les élèves d’une classe de primaire dans l’élaboration d’un objet original, fabriqué avec l’aide d’une imprimante 3D. Ils doivent choisir entre deux défis : donner une deuxième utilisation à un objet ou prolonger la vie d’un objet cassé destiné à être jeté.

Arts et Métiers forme et met à disposition le matériel pour les enseignants et enseignantes. Le challenge se conclut par une finale nationale dans chaque pays, puis internationale entre les trois partenaires.

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