AMValor : 43 emplois R&D, 23 jeunes diplômés recrutés

Stéphane Desmaison, directeur d’AMVALOR, et Bertrand Coulon, directeur du Développement d’AMVALOR
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Grâce à la mobilisation de ses laboratoires et à la réactivité de sa filiale AMVALOR, Arts et Métiers a été à la hauteur du dispositif de préservation de l’emploi R&D du Plan France Relance

Initié pour organiser la résilience de l’économie nationale face à la crise sanitaire, le Plan France Relance portait également une ambition d’avenir forte : bâtir la France de 2030, un projet qui passe par la mobilisation des compétences en recherche et en ingénierie. 
C’est dans cet objectif qu’une enveloppe initiale de 300 M€ a été dédiée à un puissant dispositif de préservation de l’emploi R&D. Très concrètement, l’état prend en charge jusqu’à 80 % de la rémunération des personnels impliqués dans des contrats de recherche entre un laboratoire public et une entreprise. Les contrats s’adressent à la fois aux ingénieurs en CDI au sein des entreprises et aux jeunes diplômés.

Arts et Métiers au rendez-vous

Complexité administrative, multiplicité des dispositifs post-COVID proposés aux entreprises, délais de dépôt des dossiers écourtés, accélération de la reprise économique, tensions sur le marché de l’emploi industriel… Autant de facteurs qui ont contribué à ce que la mesure initialement calibrée par les pouvoirs publics pour 2 000 bénéficiaires n’ait finalement profité qu’à 1 400 personnes en France.
« Un bilan en demi-teinte au sein duquel Arts et Métiers se distingue par son efficacité, souligne Stéphane Desmaison, directeur d’AMVALOR. Devant les enjeux sociétaux et économiques d’un tel projet, le groupe Arts et Métiers s’est positionné dès décembre 2020 auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et il est naturellement revenu à notre filiale d’orchestrer ce dispositif. »
Le directeur « du bras économique » du groupe Arts et Métiers poursuit : « Le dispositif était complexe et il fallait être très réactif et suffisamment agile pour monter les dossiers de candidature en respectant les délais et les contraintes imposées par les pouvoirs publics. C’est dans notre ADN d’être proche des entreprises, de comprendre leurs besoins et nous adapter, tout en satisfaisant avec beaucoup de rigueur et d’efficacité les contraintes réglementaires. »

65 % de PME-ETI

Pour Bertrand Coulon, directeur du Développement d’AMVALOR, il était essentiel que cette opportunité soit poussée vers les PME : « Au quotidien, nos clients font appel à nous pour lever les verrous technologiques de leurs projets mais nous avons l’habitude de lever aussi les verrous administratifs et réglementaires qui freinent parfois l’accès des PME aux dispositifs d’aide et de financement public. »
Au final, les PME–ETI représentent 65% des contrats mis en place par AMVALOR, 50 % pour les seules PME. Le détail des chiffres (voir ci-dessous) témoigne d’ailleurs de résultats très équilibrés dans la répartition des publics, des territoires et des types d’entreprises.

La mobilisation des laboratoires

 « C’est grâce à la forte mobilisation de nos laboratoires sur tout le territoire que nous avons pu réussir cet exploit », insiste Stéphane Desmaison. Le défi était pourtant de taille : « Ce n’est pas rien d’accueillir 43 ETP supplémentaires en quelques mois. Il faut les intégrer dans les équipes tout en épousant les contraintes et les modes de fonctionnement de chaque entreprise partenaire. Notre plus belle réussite est d’ailleurs la bonne intégration de ces nouveaux effectifs, aussi bien au sein de nos laboratoires que des entreprises partenaires. Chez Saint Gobain, par exemple, les jeunes salariés AMVALOR sont même intégrés à l’organigramme officiel. »

Des relations renforcées entre la recherche publique et les industriels

Pour Bertrand Coulon, cette aide contribuera, bien au-delà de son terme, à renforcer les relations entre la recherche publique et les industriels : « Pour nos enseignants-chercheurs, nos ingénieurs de recherche et nos doctorants, ce n’est pas nouveau d’aller en entreprise. En revanche, l’intégration d’ingénieurs salariés de nos clients dans nos laboratoires est une vraie valeur ajoutée de ce dispositif. Travailler ensemble, dans un même espace, au sein des mêmes équipes et sur un même projet ne pourra que renforcer durablement le rapprochement entre recherche publiques et industriels. »

En chiffres

  • 43 emplois dont 53 % en régions
  • 23 jeunes diplômés embauchés
  • 40 entreprises partenaires dont 65% de PME-ETI
  • 10 laboratoires Arts et Métiers concernés
  • 7,6 M€ de CA pour AMVALOR au terme du dispositif
  • 4 M€ de subvention pour les entreprises partenaires

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