A la fin de la 2ème année du Programme Grande École, les élèves de chaque campus peuvent participer au Prix Mayoux-Dauriac. A raison d’un prix par campus Arts et Métiers, il distingue l’élève qui, à l’écrit comme à l’oral et aussi bien sur la forme que sur le fond, maniera la langue française avec le plus d’éloquence, de finesse et de sens. Retour sur l’édition 2021.
Un prix pour récompenser la maitrise de la langue française
Créé sur la volonté testamentaire de Maurice Mayoux, Ingénieur Arts et Métiers (promotion Cluny 1920) et de son épouse Jeanne Dauriac, la Société des ingénieurs Arts et Métiers a été instituée « légataire universel » du Prix Mayoux-Dauriac qui récompense « un élève choisi pour sa connaissance de la langue française et l’emploi qu’il en fait dans ses rapports oraux et lors de la rédaction de ses travaux, qu’ils soient littéraires, mathématiques ou scientifiques » (extrait du Règlement 2021). Ce prix d’un montant de 1000 € est à destination des élèves du Programme Grande École en 2ème année de chacun des huit campus Arts et Métiers.
Ce Prix met en avant le lien des élèves avec la langue française sous toutes ses formes et sur la base d’une thématique libre. Pour y participer, chaque élève doit constituer un dossier composé d’une lettre de motivation indiquant sa relation avec la langue française, d’écrits personnels (poèmes, nouvelles), ainsi que d’écrits professionnels (rapports de stage, dossiers...).
Les lauréats 2021
A Paris, c’est Augustin Aumont qui a remporté le Prix.
« J’écris et j’ai toujours aimé la littérature ainsi que la philosophie. Les textes littéraires que j’ai intégrés dans mon dossier étaient un sonnet composé pour l’occasion et un recueil de textes philosophiques sur des sujets aussi variés que l’écologie, la guerre, ou l’amour. Ce concours m’a permis de me replonger dans mes textes et dans l’univers des lettres. C’était un défi mais également un plaisir de le préparer et de m’y présenter.
A Aix-en-Provence, le choix fut cornélien pour le jury qui n’a pas pu départager Laura Roberti et Albane Durand-Viel.
Les deux étudiantes ont donc toutes deux été désignées lauréates du Prix.
En tant que future ingénieure, la maîtrise de la langue française me semble essentielle au cours de processus réflexifs, afin de poser un cadre à des démonstrations, autant que dans des missions d’encadrement, lorsqu’il s’agit de communiquer de manière claire avec divers acteurs en entreprise. Albane
Je trouve vraiment génial de valoriser la maitrise de la langue française dans notre formation scientifique ! Laura
Svetlana Jamet est quant à elle lauréate du Prix pour le campus de Bordeaux-Talence.
Les mots me permettent de m’exprimer, d’étancher ma soif de savoir et me font souvent pleurer. Comprendre, apprendre, transmettre, émouvoir, convaincre, sont autant d’actions que j’aime réaliser au travers de la langue française.
Cette année, sur le campus d’Angers, exceptionnellement deux étudiantes ont été récompensées !
Le prix Mayoux-Dauriac 2021 a été attribué à Marie Chavane de Dalmassy. Un prix exceptionnel du Groupe Territorial Anjou Arts et Métiers est attribué à Tiphanie Auvert.
A Cluny, c’est Thibault Grellet, qui a proposé une production personnelle sous la forme d’un journal, qui a remporté le Prix.
J’ai souhaité me lancer un défi. En effet, c’est la première fois que je soumets mes écrits à un jury averti, cela était jusqu’à présent uniquement réservé à mon cercle familial et d’amis.
Il a été impossible pour le jury de Châlons-en-Champagne de départager Jean-François Mercier et Nathan Mouchard, qui ont donc été récompensés tous les deux.
Anbar EL MERINI a quant à elle conquis le jury du campus de Metz.
Félicitations à toutes les lauréates et tous les lauréats !